Emmanuel Petit (F), Christine Bauhardt (All) et Géraldine Thiry
Animé par Dirk Holemans
TRADUCTION : FRANÇAIS – ANGLAIS
Et si on mettait le “care” au centre de nos sociétés et de notre système économique, cela donnerait quoi ? D’un côté, le travail du soin, bien souvent soutenu par les femmes, est trop peu valorisé. D’un autre côté, notre système économique traite le monde vivant comme une simple externalité. Deux défis et deux occasions gigantesques de revoir notre économie, pour apprendre à prendre soin les uns et des autres, et de notre foyer : la terre.
Geneviève Pruvost, Catherine Larrère, Nadia Leila Aissaoui
Animé par Claudine Drion
La sobriété est souvent vue comme un vilain mot. Alors, si on parlait d’essentiel ? Ce serait quoi au quotidien ? Comment pourrions-nous y pourvoir et comment certain.e.s le font-iels déjà ? Peut-on aspirer à un retour à l’essentiel pour tout un chacun ? Que nous apprennent les classes populaires ? Faut-il que nos quotidiens redeviennent politiques pour arriver à un monde soutenable ? Ces questions permettent un nouveau point de vue sur la sobriété.
Marine Calmet (F), Olivier de Schutter
Animé par Sophie Wustefeld
Et si la justice était le moyen d’action le plus direct ou le plus inspirant pour avancer sur la voie écologique ? La justice réparatrice, qui vise à mettre en contact agresseurs (y compris les entreprises) et victimes semble tracer un chemin d’espoir quant à la reconnaissance des dommages perpétrés. L’écologie judiciaire, tout en restant dans le champ pénal, a le pouvoir de tourner l’outil judiciaire contre les Etats. Un bol d’air grâce à l’ingénierie de la justice ?
TRADUCTION : FRANÇAIS – ANGLAIS
On l’entend de plus en plus : la crise écologique serait une crise de nos relations au vivant et aux autres, humains et non-humains. Un manque de manque de profondeur. Or, cette capacité relationnelle est quelque chose qui s’éprouve. Comment la développer ? Étudions comment des romans et des films alchimisent ces nouvelles sensibilités. Et, en dehors du champ artistique, comment il est possible de transformer son lien au vivant.
Depuis toujours la science fiction utilise l’imaginaire tant pour dessiner l’avenir que pour souligner les préoccupations du présent. Que ce soit dans un futur proche ou dans une galaxie plus ou moins lointaine, par le prisme de la catastrophe, de la dystopie, ou du monde d’après… Que nous disent ces récits de notre monde actuel ? Comment la science fiction parle-t-elle d’écologie et de politique ? Comment dessine-t-elle les relations entre les vivants et leurs environnements ? Le temps d’une heure et des poussières, nous vous proposons de voyager dans le temps pour faire le tour de quelques oeuvres incontournables de science-fiction, et de les analyser et les décrypter avec vous.
Myriam Bahaffou (F), Catriona Sandilands (CA – zoom), Cy Lecerf Maulpoix (F)
Animé par Julien Didier
TRADUCTION : FRANÇAIS – ANGLAIS
L’écologie politique est traversée de nombreux débats sur la technologie et son utilisation sur les corps, humains et non-humains. Ces questions réveillent des passions, entre les tenant.e.s d’une “naturalité” des corps et celle/ceux qui y voient de nouvelles formes d’émancipation, rendant souvent le débat difficile. Pour envisager la technique et ses usages dans une perspective écologiste, il nous faut questionner plus profondément nos représentation de ces corps, de la nature et de l’humanité, ce que nous chercherons à faire à partir des apports de l’écoféminisme et de l’écologie queer.
Anne-Sophie Novel (F), Marta Montojo (E), Jean-Jacqes Jespers
Animé par Hugues Dorzée (Imagine Magazine)
TRADUCTION : FRANÇAIS – ANGLAIS
Alors que les rapports scientifiques se succèdent et ne trouvent plus de mots assez alarmistes pour susciter les changements, force est de constater que la grande majorité des médias ne sont pas au rendez-vous. Le climat et la biodiversité sont-ils des actualités comme les autres ? Si non, comment faire pour la traiter correctement d’un point de vue journalistique, dans le flux d’information quotidien ? Entre pédagogie et technique, modération et alarmisme, urgence et déni, les médias adoptent-ils le ton juste ? Quelle est l’éventuelle part de responsabilité médiatique dans cette crise d’ampleur mondiale ?
Bayo Akomolafe (NIG – zoom), Jean De Munck
Animé par Louise Knops
TRADUCTION : FRANÇAIS – ANGLAIS
Ne pas céder à l’urgence climatique. “Faire un pas de côté” pour entrer en résonance avec le monde. À force de nous dépêcher, ne perdons-nous pas de vue l’abondance des ressources qui pourraient nous aider à faire face ? Ralentir, ce serait donc s’attarder dans des endroits où nous n’avons pas l’habitude d’aller. Chercher de nouvelles questions plutôt que des réponses. Comme celle-ci : “et si l’idée d’une “crise” était une “mauvaise” façon de penser les défis auxquels nous sommes confrontés ?
François Gemenne, Gabriela Cabaña-Alvear (E), Sylvain Piron (F)
Animé par Anaïs De Munck
TRADUCTION : FRANÇAIS – ANGLAIS
Le dérèglement climatique et l’occupation du monde produisent et creusent les inégalités entre le Nord et le Sud, mais aussi au sein du Nord. Comment en sommes-nous arrivés là ? Pourrions-nous nous saisir de ce moment charnière qu’est la crise écologique pour régénérer le monde, et inverser la tendance des inégalités ? A quoi ressemblerait un monde où nous cesserions de coloniser la terre, l’avenir et les vies de certains au profit d’autres ?