Vendredi 13 octobre 

18h30 : Films commentés : Écologie et science-fiction

John Pitseys, Baptiste Erkes

Depuis toujours la science fiction utilise l’imaginaire tant pour dessiner l’avenir que pour souligner les préoccupations du présent. Que ce soit dans un futur proche ou dans une galaxie plus ou moins lointaine, par le prisme de la catastrophe, de la dystopie, ou du monde d’après… Que nous disent ces récits de notre monde actuel ?  Comment la science fiction parle-t-elle d’écologie et de politique ? Comment dessine-t-elle les relations entre les vivants et leurs environnements ? Le temps d’une heure et des poussières, nous vous proposons de voyager dans le temps pour faire le tour de quelques oeuvres incontournables de science-fiction, et de les analyser et les décrypter avec vous.

DJ : DéMONS DE MINUIT

SOIRÉE FESTIVE – DJ DÉMONS DE MINUIT

Démons de minuit, c’est l’occasion de danser et de se livrer collectivement à une joyeuse transe sans passer par ce titre célèbre du groupe Images.

Exit le mainstream place à des rythmes organiques, joyeux et solaires venant des 4 coins du globe. De quoi réchauffer un cœur automnal. La Dame aux commandes, discrètement, vous amène dans cette danse et cette allégresse. Cette DJ basée à Bruxelles a su convaincre tout type de publics, des mélomanes aux amateurs de la danse, de Esperanzah! à LaSemo, de clubs obscurs jusqu’au VauxHall estival. Une soirée haute en couleurs sous le signe de la danse, de l’ouverture musicale et du sourire. Des rythmes organiques et du groove savoureux.

22H30

Samedi 14 octobre 

18h30 : Désorceler la finance

Désorceler la finance est un laboratoire sauvage de recherches expérimentales composé d’artistes, d’activistes, de chercheuse.eur.s déterminé.e.s à nous désenvoûter de la finance, à nous libérer de la paralysie qui nous saisit lorsqu’il faut penser son rôle dans la société, sur le logement, la santé, la production agricole ou l’écologie. Leur performance se fera sous la forme d’une pratique de cartomancie politique et participative.

Avec Emmanuelle Nizou

TOUJOURS L’EAU

Diaporama et lecture de textes – “Toujours l’eau”

Par Françoise Deprez (photos) et Caroline Lamarche (textes). 

Animé par Delphine Masset

20h00 – 21H30

Françoise Deprez, photographe, et Caroline Lamarche, écrivaine, viendront témoigner et lire des extraits tirés de leur travail artistique autour des inondations de l’été 2021 en région liégeoise. Elles nous permettront de nous reconnecter avec cette catastrophe écologique, ainsi que la sensation d’humanité qui en a émergé. “Nous n’oublierons jamais ces regards, ces mots, ces gestes. Cette humanité une et multiple. Ce flot dont l’énergie n’a pas fini de nous captiver.”

>>> Diaporama et lectures de textes suivi d’un échange avec le public. 

EXPO PHOTOS : Toujours l’eau

L’expo sera accessible durant toute la durée des Rencontres de l’Ecologie Politique.

Comme d’autres ont chaussé leurs bottes, déblayé, amené des vivres, des vêtements, de l’électro-ménager, nous avons pris nos outils – le regard et l’objectif photographique, l’oreille et la plume pour les récits – et nous avons rejoint les vallées dévastées à l’heure où s’installait, dans des logements toujours impraticables, un silencieux et triste hiver. Une déambulation poursuivie jusqu’à l’été avec la conscience que si on est détruit par le malheur, on peut l’être encore davantage par l’indifférence ou l’oubli.

Avec le soutien du Théâtre de Liège

Dimanche 15 octobre 

SCHOOL OF LOVE

SCHOOL OF LOVE – PROCESSUS ARTISTIQUE

School Of Love (SOL) invite les gens à explorer des façons d’être et d’agir ensemble. Les participants sont amenés à expérimenter des formes d’amour non romantique, exercées entre des étrangers, des institutions, des collègues, des communautés, des générations et différentes positions dans la société.

L’amour est plus qu’un sentiment, c’est un mode d’engagement dans le monde, un choix, une pratique, une intention. En ce sens, il constitue une résistance aux tendances individualistes et peut générer un bien-être à la fois sociétal et personnel.

de 10h30 à 15h30

 

(Cette activité dure toute la journée avec une pause pour le repas de midi)

School Of Love (SOL) est une plateforme de pratiques artistiques collectives, invitant à explorer des manières d’être et d’agir ensemble. Nous créons des situations où en travaillant collectivement de nouvelles idées de projets peuvent émerger. Les activités de SOL expérimentent des formes d’amour critique, exercées entre inconnus, institutions, collègues, communautés, générations. Le SOL se pratique à travers des réunions publiques régulières (Deep Hanging Out), des rencontres entre artistes, des ateliers et des workshops dans les lycées. En ce moment, nos recherches s’articulent autour de trois axes: la pratique de la gouvernance horizontale au sein de SOL, comment faire une étude de “l’amour critique” une pratique artistique et une pratique de vie et comment se faire rencontrer les pratiques artistiques et la pédagogie.

Pour les Rencontres de L’Écologie Politique, nous mènerons une réflexion sur l’amour relationnel entre humains et non-humains. Nous observerons et dessinerons nos systèmes de soutien dans lequel nous sommes pour mieux discerner notre entremêlement et choisir quelques endroits ou nous pourrons pratiquer plus de soin, plus d’attention. Nous travaillerons avec quelques pratiques artistiques tel que le dessin, la sculpture, l’écriture et la performance pour soutenir ce processus.

17h00 : Documentaire “FREE MONEY”

Documentaire réalisé et écrit par Sam Soko et Lauren DeFilippo, États-Unis, Kenya (2022), 74 minutes.

Projection réalisée en collaboration avec le Millenium Festival

SYNOPSIS :

Lorsque le revenu de base universel (RBI) arrive dans le village kenyan de Kogutu, plusieurs vies se trouvent profondément changées. GiveDirectly, l’une des organisations à but non lucratif et à la croissance la plus rapide du 21e siècle, envoie de l’argent gratuitement pendant douze ans dans le cadre de la plus grande expérience de RBI au monde. Les réalisateurs Lauren DeFilippo et Sam Soko juxtaposent l’histoire de ces jeunes économistes, financés par la Silicon Valley et convaincus d’avoir trouvé un algorithme infaillible pour mettre fin à la pauvreté dans le monde, à des portraits de Kényans dont la vie est bouleversée pour le meilleur et pour le pire.