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Vendredi 23 octobre 

10h30 : Quelle(s) politique(s) de résiliences territoriales ?

Raphaël Stevens (excusé) et Riccardo Petrella (ITA)

Animation : Cédric Chevalier et Eric Van Poelvoorde

L’anthropocène, est marquée par les destructions de la société thermo-industrielle sur la biosphère. Ceux-ci mènent inexorablement vers des effondrements de plus en plus marqués et/ou probables dans différents domaines. L’effondrement de la stabilité climatique menace la santé des Belges, ainsi que notre fourniture en eau, en alimentation ou en énergie.

Dans ce séminaire, nous discuterons de la mise en œuvre d’une politique belge de résilience territoriale aux niveaux rural et urbain, telle que la résilience vitale en eau en priorité. On y débattra de l’importance des acteurs dans le renforcement de la résilience, notamment en terme de processus démocratique d’accompagnement au changement porté par les citoyens et les pouvoirs locaux.

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ANNULÉ | 14H00 : Quel revenu de base au service de l’écologie
politique ?

Comment, sous quelle forme et à quel niveau institutionnel le revenu de base peut-il être conçu comme un instrument au service de la transition écologique ?

16H30 : Dépasser l’individualisme

Thomas Lemaigre et Vincent de Coorebyter (excusé)

Animé par Aude Garelly

L’écologie politique a-t-elle été permise par l’individualisme ou au contraire, est-elle freinée dans son expansion par celui-ci ? L’individualisme, pour peu qu’on le considère comme un principe d’organisation de la société et non comme une doctrine morale, n’a pas toujours été ce qu’il est aujourd’hui. Regarder de l’intérieur l’individu contemporain oblige à réinterroger et pousse à réinventer ce que nous avons hérité des « modernes » pour modifier la démocratie et le capitalisme.

Samedi 24 octobre 

14H00 : Les luttes de territoires : des laboratoires vivants d’un futur désirable

Hervé Kempf (FRA), Bénédicte Zitouni, un.e zadiste

Animé par Sébastien Kennes de Rencontre des Continents

Les « batailles de territoires » se multiplient partout tantôt contre des cessions de territoires à des fins privatives et de profit, tantôt contre des projets d’aménagements publics.

Les espaces traditionnels de concertation-négociation- opposition, dans la société civile et avec les politiques publiques, semblent désormais insuffisant pour stopper, ou même freiner la destruction des conditions d’existence d’un nombre de plus en plus important d’être humains et non-humains qui peuplent notre planète. Après avoir passé en revue une série de luttes de territoire, nous verrons comment l’écologie radicale ainsi que les mouvements autonomistes et libertaires peuvent nous donner des clefs pour nous réapproprier la démocratie.

16H30 : Peut-on déclarer un état d’urgence écologique ?

Animation : Thibault de La Motte et Cédric Chevalier

Au-delà des écogestes individuels, comment mobiliser la puissance de la multitude – l’Etat – pour hisser la démocratie à la hauteur de l’urgence ? Faut-il un État « d’urgence écologique » ? Quels sont les risques d’un « état d’urgence » autoritaire et illibéral ? Quel chemin d’expérimentation démocratique pour reconstruire notre Etat par le bas, avec les citoyens, et par le haut, avec la Constitution ?

ANNULÉ | 16H30 : Quel environnement institutionnel pour les entreprises de la transition ?

Animé par Frédéric Chomé et la coalition Kaya

Plus de 1000 entreprises sont à vocation environnementale en Belgique francophone. Celles- ci viennent grossir les rangs de l’économie sociale, plus ancienne et mieux reconnue, pour former ensemble les entreprises de la transition. Celles dont l’objectif est de produire des externalités positives. L’objectif de ce séminaire est de montrer pourquoi et comment ces entreprises méritent de disposer d’un traitement différencié par rapport aux acteurs de l’économie classique.

Ce séminaire s’adresse tant aux acteurs de cette économie qu’à toutes celles et ceux qui font les lois et participent aux mécanismes de gouvernance et de financement de notre société.

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INTERVENTIONS ARTISTIQUES

Les Postindustrial Animism présenteront une installation artistique au coeur du bâtiment durant toute la durée des Rencontres.

Postindustrial Animism est un terrain de recherches subjectives autour de nouveaux modes de relation à la nature construits dans la complexité et l’interdépendance plutôt que dans l’opposition binaire et l’utilitarisme.

Postindustrial Animism publie des microéditions, crée des rituels, organise des sessions de travail et de réflexion collectives, participe à des mouvements sociaux, écoute les plantes et dialogue avec les animaux.

Postindustrial Animism travaille au développement de liens entre pratiques artistiques et pratiques militantes engagées dans le champ de l’écologie.

Fleurs sauvages antiproductivistes - Action lors de la marche Claim the Climate, Bruxelles, 2018.
Fleurs sauvages antiproductivistes - Action lors de la marche Claim the Climate, Bruxelles, 2018.
Silent Folk - Action dans le métro pendant la COP 21, 2015
Silent Folk - Action dans le métro pendant la COP 21, 2015

Programme

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